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Louis XVI offre à la reine Marie- Antoinette le Petit Trianon qui devient sa résidence favorite. Ainsi isolée de la Cour, la reine pouvait y rester plus d'un mois de suite. Véritable domaine privé où Marie-Antoinette est seule maîtresse des lieux, le Petit Trianon se transforme petit à petit au gré de ses caprices, et celle-ci y établit tous les usages de la vie de château. Ainsi, dans ses Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, Madame Campan, femme de chambre de la reine, et gouvernante des enfants royaux, raconte que celle-ci "entrait dans son salon, sans que le piano-forté ou les métiers de tapisserie fussent quittés par les dames, et les hommes ne suspendaient ni leur partie de billard, ni celle de trictrac". Nous savons aussi que Marie-Antoinette recevait régulièrement pour le dîner le roi ainsi que d'autres membres de la famille royale.
La reine aimait se promener dans le parc du domaine, et appréciait tout particulièrement le charme de son jardin anglais, où elle pouvait s'entretenir avec les plus intimes de ses amis, à l'abri des regards indiscrets. Lorsqu'elle se promènait à Trianon les jours de beau temps, Marie-Antoinette portait en général une simple "robe de percale blanche, un fichu de gaze [et] un chapeau de paille".
Situé dans le parc du Trianon, le Belvédère servait à la reine de salon de musique. Il s'agit en fait d'un petit pavillon néoclassique construit par Richard Mique, "intendant et contrôleur général des bâtiments de la reine", dans l'esprit de Gabriel, entre 1778 et 1781, sur une colline artificielle surplombant le petit lac. De forme octogonale, il est dédié aux saisons et présente un décor sculpté dû à J. Deschamps. Egalement appelé Salon du Rocher, à cause de sa proximité avec le Rocher et sa cascade, son décor intérieur était digne des demeures les plus luxueuses: pavement de marbre coloré inspiré des pavements du XVIème siècle, murs en stuc peints d'arabesques, et une composition de Jean-Jacques Lagrenée le Jeune au plafond représentant des Amours dans un ciel.
La comtesse Niel suggérait que la figure au premier plan pouvait être Marie-Antoinette se promenant sur le sentier qui menait de la Grotte au Rocher, suivie par l'une de ses dames de compagnie.
La reine aimait se promener dans le parc du domaine, et appréciait tout particulièrement le charme de son jardin anglais, où elle pouvait s'entretenir avec les plus intimes de ses amis, à l'abri des regards indiscrets. Lorsqu'elle se promènait à Trianon les jours de beau temps, Marie-Antoinette portait en général une simple "robe de percale blanche, un fichu de gaze [et] un chapeau de paille".
Situé dans le parc du Trianon, le Belvédère servait à la reine de salon de musique. Il s'agit en fait d'un petit pavillon néoclassique construit par Richard Mique, "intendant et contrôleur général des bâtiments de la reine", dans l'esprit de Gabriel, entre 1778 et 1781, sur une colline artificielle surplombant le petit lac. De forme octogonale, il est dédié aux saisons et présente un décor sculpté dû à J. Deschamps. Egalement appelé Salon du Rocher, à cause de sa proximité avec le Rocher et sa cascade, son décor intérieur était digne des demeures les plus luxueuses: pavement de marbre coloré inspiré des pavements du XVIème siècle, murs en stuc peints d'arabesques, et une composition de Jean-Jacques Lagrenée le Jeune au plafond représentant des Amours dans un ciel.
La comtesse Niel suggérait que la figure au premier plan pouvait être Marie-Antoinette se promenant sur le sentier qui menait de la Grotte au Rocher, suivie par l'une de ses dames de compagnie.