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拍品專文
En 1939, parait l'ouvrage Les jeux de la poupée composé de quinze photographies de Hans Bellmer, dont quatorze sont accompagnées d'un poème de Paul Eluard. Le poème IX accompagne cette photographie (lot 151). Herbert Lust la considère comme ...la plus grande photographie d'angoisse du surréalisme. La poupée est tapie sur la plus basse marche d'un escalier. Une corde est nouée autour d'un de ses genoux, mais l'autre jambe a disparu. Un ruban orne ses cheveux. Son expression est abasourdie, triste, tendre, résignée. L'image baigne dans une mystérieuse lumière mauvâtre. Bellmer a créé là la quintessence même de l'"objet anxieux" surréaliste.(in.H.Lust, Hans Bellmer, Isidor Ducasse Fine Arts, New York, 1990, p.17)
Dans la maison aux planches disjointes, au toit crevassé, dans l'escalier aux marches tapissées de vieux souliers, elle est épaisse, opaque et rude. En un mot, elle est seule. Seule dans son cadre boueux et froid, seule et sans ses yeux, implacabplement seule. C'est ailleurs que l'air pur tombe à plomb sur les apparences de la vie en commun." Paul Eluard.
Dans la maison aux planches disjointes, au toit crevassé, dans l'escalier aux marches tapissées de vieux souliers, elle est épaisse, opaque et rude. En un mot, elle est seule. Seule dans son cadre boueux et froid, seule et sans ses yeux, implacabplement seule. C'est ailleurs que l'air pur tombe à plomb sur les apparences de la vie en commun." Paul Eluard.