Bernard Buffet (1928-1999)
Bernard Buffet (1928-1999)
Bernard Buffet (1928-1999)
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Provenant d'une collection particulière, Italie
Bernard Buffet (1928-1999)

La Tour Saint-Jacques

细节
Bernard Buffet (1928-1999)
La Tour Saint-Jacques
signé 'Bernard Buffet' (en haut à droite) et daté '1988' (en haut à gauche)
huile sur toile
114 x 146.4 cm.
Peint en 1988

signed 'Bernard Buffet' (upper right) and dated '1988' (upper left)
oil on canvas
44 7⁄8 x 57 5⁄8 in.
Painted in 1988
来源
Collection particulière, Rome.
Acquis au cours de celui-ci par le propriétaire actuel en 1993.
出版
V. Apuleo, Bernard Buffet, Rome, 1989, p. 60 (illustré en couleurs, p. 61).
Y. Le Pichon, Bernard Buffet, 1982-1999, Paris, 2007, vol. III, p. 230, no. 1048 (illustré en couleurs, p. 218).
更多详情
Cette œuvre est répertoriée dans les archives de la Galerie Maurice Garnier.

荣誉呈献

Valérie Didier
Valérie Didier Specialist, Head of Sale

拍品专文

En 1956, Bernard Buffet peint une série de vues de Paris, comprenant près de vingt vues de monuments emblématiques aux premiers rangs desquels, la tour Eiffel, Notre-Dame, la place de la Concorde, le Sacré-Cœur et la Tour Saint-Jacques. Ces œuvres, pour la plupart monochromes, sont exposées à la Galerie David et Maurice Garnier, ses marchands qui lui consacre une exposition annuelle au mois de février. En 1957, la série des « Paysages de Paris » connait un grand succès commercial. Fort de ce succès, Buffet décide d’étendre cette série à des villes à grande échelle telles que « New York » en 1958 et « Londres » en 1960.
La Tour Saint-Jacques est un sujet qu’il revisite une deuxième fois en 1960. Il adopte alors une perspective beaucoup plus large en plaçant la tour à l’extrémité droite de la composition, servant de cadre à la vue centrale de la Seine. Les couleurs se réchauffent. On retrouve le brun clair dans les immeubles sur la partie gauche utilisé préalablement dans la série de New York et un accent rouge sur le bateau faisant écho à ceux dépeints sur la Tamise londonienne.
Buffet recommence à peindre Paris à la fin des années 1980 après s’être éloigné de la capitale française pendant plusieurs années. Il aborde une perspective et une palette légèrement différente mais reste fidèle à son style graphique si distinctif et naturellement architectural à savoir, une construction linéaire marquante et un rythme propre basé sur un grillage aux tracés très noirs. Ce style souvent qualifié de ‘médiéval’, vient souligner la beauté de l’architecture gothique flamboyant de La Tour Saint-Jacques qui se dresse au centre de la composition et surplombe Paris.
Annabelle Buffet déclare à propos de ces nouveaux paysages de Paris dans lequel s’inscrit La Tour Saint-Jacques : « Lorsque j'ai vu les premières toiles dans l'atelier, j'ai été frappée par la poésie, l'harmonie, la confiance sereine qu'elles dégageaient. Le Paris qu'il voyait maintenant n'avait rien à voir avec celui qu'il avait peint d'innombrables fois auparavant. Il ressemblait à une femme comblée d'être aimée, sereine et fière de sa beauté éternelle... C'était un Paris dont je ne doutais pas qu'il posait pour l'artiste qui l'avait conquis » (cité dans Bernard Buffet, cat. ex., Galerie Tamenaga, New York, 1989).

In 1956, Bernard Buffet painted a series of views of Paris, comprising of almost twenty views of emblematic monuments, including the Eiffel Tower, Notre-Dame, Place de la Concorde, the Sacré-Coeur and the Tour Saint-Jacques. Most of them were executed with a monochrome palette and were exhibited at the Galerie David et Maurice Garnier, his dealers, who granted him an annual show in February 1956. In 1957, the Paysages de Paris series was a great commercial success. As a result, Buffet decided to extend the series to large-scale cities such as New York in 1958 and London in 1960.
La Tour Saint-Jacques was a subject he revisited a second time in 1960. Back then, he adopted a much broader perspective, placing the tower at the far right of the composition, framing the central view of the Seine. The colours became warmer. The light brown in the buildings on the left-hand side, previously used in the New York series, and a red touch on the boat echoed those depicted on the London Thames.
After withdrawing from the French capital for several years, Buffet returned to painting Paris in the late 1980s. He adopted a slightly different perspective and palette, but remained faithful to his distinctive graphic and naturally architectural style, with its striking linear construction and its own rhythm based on a grid of black lines. This style, often described as ‘medieval’, corroborates the beauty of the flamboyant Gothic architecture of La Tour Saint-Jacques, which stands at the centre of the composition, overlooking Paris, as visible in the painting offered by Christie’s.
Annabelle Buffet described her impressions of these new landscapes of Paris, which include La Tour Saint-Jacques, saying that ‘When I saw the first canvases in the studio, I was struck by the poetry, the harmony, the serene confidence they exuded. The Paris he saw now had nothing in common with the one he had painted countless times before. It seemed as a woman, fulfilled from being loved, serene and proud of her eternal beauty… It was a Paris I had no doubt was posing for the artist who had conquered it.’ (quoted in Bernard Buffet, cat. ex., Galerie Tamenaga, New York, 1989).

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