拍品专文
Cet élégant portrait témoigne de la sensibilité et subtile habilité d’Alexis Joseph Pérignon (1806-1882) à capturer la personnalité de ses modèles ainsi que les détails délicats de leur costume. Ces qualités lui valurent un grand succès auprès du beau monde de la Restauration. Au Salon de 1844, il gagna une médaille d’or à la suite de laquelle il reçut plusieurs commandes dont celle de Madame Marie-Louise Thayer (1812-1866).
Fille de Jean-Thomas Arrighi de Casanova, duc de Padoue (1778-1853) et de sa femme Anne Rose Zoé de Montesquiou Fezensac (1792-1817), Marie-Louise naquit en 1812. Son père, cousin par alliance de Napoléon Ier (1769-1829), fut général de division dans l’armée avant de se démettre de son commandement à la Seconde Restauration. Les élections du 13 mai 1849 à l'Assemblée législative lui ouvrirent les portes du premier parlement de la deuxième République, et il fut élu député en Corse.
En 1834, Marie-Louise se maria avec Edouard-James Thayer (1802-1859), fils de l’armateur américain James William Thayer (1763-1835) qui vint à Paris pendant le Révolution. C’est à James que nous devons le passage des Panoramas, qu’il fit construire sur l’hôtel de Montmorency. Edouard-James fut membre actif de la Société de la Morale Chrétienne et lutta pour l'abolition de la traite négrière. S’il n’arriva pas à se faire élire à l’Assemblée constituante de 1848, il resta mêlé à la politique bonapartiste et en décembre de cette année remplaça Étienne Arago (1802-1892) comme directeur général des postes. De son côté, Marie-Louise fut pendant quelque temps dame d’honneur de Marie-Clotilde (1843-1911), princesse Napoléon, épouse du prince Napoléon-Jérôme Bonaparte (1822-1891).
De structure pyramidale, ce portrait est typique du classicisme de Pérignon. Légèrement tournée vers le gauche, le modèle porte une robe en taffetas blanc avec un col en dentelle gracieuse. La délicatesse du costume et l’éclat de sa peau nacrée sont mis en relief par les couleurs vives de son foulard, évoquant la mode pour les tissus indiens, et le papier peint vieux rose à dessins d’arabesques en velours grenat.
Fille de Jean-Thomas Arrighi de Casanova, duc de Padoue (1778-1853) et de sa femme Anne Rose Zoé de Montesquiou Fezensac (1792-1817), Marie-Louise naquit en 1812. Son père, cousin par alliance de Napoléon Ier (1769-1829), fut général de division dans l’armée avant de se démettre de son commandement à la Seconde Restauration. Les élections du 13 mai 1849 à l'Assemblée législative lui ouvrirent les portes du premier parlement de la deuxième République, et il fut élu député en Corse.
En 1834, Marie-Louise se maria avec Edouard-James Thayer (1802-1859), fils de l’armateur américain James William Thayer (1763-1835) qui vint à Paris pendant le Révolution. C’est à James que nous devons le passage des Panoramas, qu’il fit construire sur l’hôtel de Montmorency. Edouard-James fut membre actif de la Société de la Morale Chrétienne et lutta pour l'abolition de la traite négrière. S’il n’arriva pas à se faire élire à l’Assemblée constituante de 1848, il resta mêlé à la politique bonapartiste et en décembre de cette année remplaça Étienne Arago (1802-1892) comme directeur général des postes. De son côté, Marie-Louise fut pendant quelque temps dame d’honneur de Marie-Clotilde (1843-1911), princesse Napoléon, épouse du prince Napoléon-Jérôme Bonaparte (1822-1891).
De structure pyramidale, ce portrait est typique du classicisme de Pérignon. Légèrement tournée vers le gauche, le modèle porte une robe en taffetas blanc avec un col en dentelle gracieuse. La délicatesse du costume et l’éclat de sa peau nacrée sont mis en relief par les couleurs vives de son foulard, évoquant la mode pour les tissus indiens, et le papier peint vieux rose à dessins d’arabesques en velours grenat.