拍品专文
Inédite, cette large feuille de Jean-Baptiste Greuze, à la technique graphique tout à fait typique et ayant probablement conservé son montage d’origine au lavis bleu-vert, constitue une redécouverte intéressante à plus d’un titre et notamment sur le plan iconographique. Ce peintre des sentiments, qui excelle dans la peinture de genre, réalisa peu d’œuvres à thème mythologique. Mise à part la présente Marche de Silène et quelques Vénus, Psyché et groupes d’Amours, notons Le Délire de Silène mentionné par Martin et Masson dans leur Catalogue raisonné publié en 1908 sous le numéro 50 comme une ‘Composition de concours’.
Dans cette feuille à l’écriture graphique tout à fait typique, Greuze associe l’encre brune et noire rehaussé de lavis gris pour placer habillement les ombres et les lumières, le tout sur une légère esquisse à la pierre noire. Stylistiquement, le dessin peut être rapproché du Départ du jeune savoyard conservé au Historisch Museum d’Amsterdam et daté des années 1750-1760 (Greuze the Draftsman, par E. Munhall, cat. exp., New York, The Frick Collection, Los Angeles, The J. Paul Getty Museum, 2002, n° 56).
La redécouverte de cette large composition aboutie vient compléter l’œuvre graphique de Jean-Baptiste Greuze. Son importance se voit également justifiée par sa provenance prestigieuse. L’œuvre a notamment appartenue au peintre, graveur et collectionneur, le baron Charles de Vèze puis à François Hippolyte Waferdin, grand amateur d’art qui a légué sa collection de quatre-vingt tableaux au musée du Louvre. Sa vente en 1860 dans laquelle la Marche de Silène a été présenté aux enchères ne comptait pas moins de quatorze dessins de Greuze.
Dans cette feuille à l’écriture graphique tout à fait typique, Greuze associe l’encre brune et noire rehaussé de lavis gris pour placer habillement les ombres et les lumières, le tout sur une légère esquisse à la pierre noire. Stylistiquement, le dessin peut être rapproché du Départ du jeune savoyard conservé au Historisch Museum d’Amsterdam et daté des années 1750-1760 (Greuze the Draftsman, par E. Munhall, cat. exp., New York, The Frick Collection, Los Angeles, The J. Paul Getty Museum, 2002, n° 56).
La redécouverte de cette large composition aboutie vient compléter l’œuvre graphique de Jean-Baptiste Greuze. Son importance se voit également justifiée par sa provenance prestigieuse. L’œuvre a notamment appartenue au peintre, graveur et collectionneur, le baron Charles de Vèze puis à François Hippolyte Waferdin, grand amateur d’art qui a légué sa collection de quatre-vingt tableaux au musée du Louvre. Sa vente en 1860 dans laquelle la Marche de Silène a été présenté aux enchères ne comptait pas moins de quatorze dessins de Greuze.