拍品专文
François Boucher (1703-1770) a fourni les dessins de cette série à Jean-Baptiste Oudry (1686-1755), le directeur de la manufacture royale de tapisserie de Beauvais. Il expose l'ensemble des huit tableaux de chinoiseries au Salon du Louvre entre août et septembre 1742 (aujourd'hui conservé au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon). Ces tableaux sont très vite traduits en cartons par Jean-Joseph Dumons de Tulle (1687-1779). La tenture, composée de six sujets, remporte un vif succès et est tissée au moins une dizaine de fois entre juillet 1743 et août 1775 à Beauvais, tout en étant davantage copiée à Aubusson. Boucher, connu pour sa collection d'objets chinois, s'est inspiré de gravures, certaines datant du siècle dernier, ou encore de décors sur porcelaine ou autres objets chinois. On peut assurément attribuer à Boucher le regain du goût pour les chinoiseries dans les années 1740. Ses personnages, ses objets et ses formes orientales deviennent des composantes du style rocaille européen.
Avant qu'Aubusson ne reprenne les cartons de Beauvais, Jean-Joseph Picon emploie Dumons à adapter les dessins de la manufacture avant 1754. Il étend la tenture à neuf tapisseries, huit d'entre fenêtres, trois dessus de porte et près de cinquante panneaux de tapisserie d'ameublement. Dumons nommé peintre-cartonnier de la manufacture d'Aubusson par Louis XV en 1731, continue à fournir plus de vingt tentures jusqu'en 1755 lorsqu'il part travailler pour Boucher à Beauvais.
Avant qu'Aubusson ne reprenne les cartons de Beauvais, Jean-Joseph Picon emploie Dumons à adapter les dessins de la manufacture avant 1754. Il étend la tenture à neuf tapisseries, huit d'entre fenêtres, trois dessus de porte et près de cinquante panneaux de tapisserie d'ameublement. Dumons nommé peintre-cartonnier de la manufacture d'Aubusson par Louis XV en 1731, continue à fournir plus de vingt tentures jusqu'en 1755 lorsqu'il part travailler pour Boucher à Beauvais.