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Elève à l'Académie de Saint-Luc en 1766, Jean-Laurent Mosnier acquiert très vite la célébrité auprès des courtisans grâce à ses miniatures plaisantes et flatteuses. Il devient aussi le portraitiste attitré de la reine Marie-Antoinette et ses portraits sont utilisés comme cadeaux diplomatiques.
Egalement peintre sur toile, il est agréé à l'Académie Royale en 1786. A la Révolution, il cesse de peindre des miniatures et s'exile en Angleterre où il retrouve sa clientèle. Chassé en 1796 par le Alien Bill, il part à Hambourg où il connaît un grand succès puis en Russie où il est nommé professeur à l'Académie impériale et peintre de la cour. Il meurt prématurément à Saint-Pétersbourg en 1808.
En 1775, Jean-Laurent Mosnier peint à plusieurs reprises la reine Marie-Antoinette, surtout pour le service des Menus-Plaisirs; "il livre, notamment en 1775, quatre Portrait [sic] de la Reine dont le payement [sic] se fera longtemps attendre. Sa valeur s'impose à un tel point qu'en 1776 il fait de la Reine un nouveau portrait, cette fois d'après nature." (P. Lespinasse, La miniature en France au XVIIIe siècle , Paris Bruxelles, 1929, p. 146).
Si la petite miniature ovale de la collection Bruni-Tedeschi (Miniatures de la collection Bruni-Tedeschi, Turin, 2005, no. 4, p. 98, par erreur datée de 1776, ancienne collection Decloux, vente Galerie Charpentier, Paris, 2 décembre 1955, lot B) correspond sans doute aux portraits officiels de la reine livrés aux Menus-Plaisirs, notre grande miniature semble être une commande spéciale, peut-être en pendant au portrait de la comtesse de Provence.
Dans Marie-Antoinette et ses peintres, Marguerite Jallut (supra) note: "Jean-Laurent Mosnier fut un des miniaturistes souvent choisis, ses oeuvres étaient bien composées, très influencées par Hall, elles connurent un succès que rapporte Moreau, le bibliothécaire de la reine: 'Le portrait de Le Mosnier [sic] que j'eus l'occasion de voir me parut de la plus grande beauté, c'était une miniature de cinq pouces environ'."; en raison de ces indications il est fort probable que Moreau a vu notre miniature.
Egalement peintre sur toile, il est agréé à l'Académie Royale en 1786. A la Révolution, il cesse de peindre des miniatures et s'exile en Angleterre où il retrouve sa clientèle. Chassé en 1796 par le Alien Bill, il part à Hambourg où il connaît un grand succès puis en Russie où il est nommé professeur à l'Académie impériale et peintre de la cour. Il meurt prématurément à Saint-Pétersbourg en 1808.
En 1775, Jean-Laurent Mosnier peint à plusieurs reprises la reine Marie-Antoinette, surtout pour le service des Menus-Plaisirs; "il livre, notamment en 1775, quatre Portrait [sic] de la Reine dont le payement [sic] se fera longtemps attendre. Sa valeur s'impose à un tel point qu'en 1776 il fait de la Reine un nouveau portrait, cette fois d'après nature." (P. Lespinasse, La miniature en France au XVIII
Si la petite miniature ovale de la collection Bruni-Tedeschi (Miniatures de la collection Bruni-Tedeschi, Turin, 2005, no. 4, p. 98, par erreur datée de 1776, ancienne collection Decloux, vente Galerie Charpentier, Paris, 2 décembre 1955, lot B) correspond sans doute aux portraits officiels de la reine livrés aux Menus-Plaisirs, notre grande miniature semble être une commande spéciale, peut-être en pendant au portrait de la comtesse de Provence.
Dans Marie-Antoinette et ses peintres, Marguerite Jallut (supra) note: "Jean-Laurent Mosnier fut un des miniaturistes souvent choisis, ses oeuvres étaient bien composées, très influencées par Hall, elles connurent un succès que rapporte Moreau, le bibliothécaire de la reine: 'Le portrait de Le Mosnier [sic] que j'eus l'occasion de voir me parut de la plus grande beauté, c'était une miniature de cinq pouces environ'."; en raison de ces indications il est fort probable que Moreau a vu notre miniature.