拍品专文
Cet élégant et vigoureux dessin de Géricault est à mettre en rapport direct avec une feuille d'un album connu sous le nom d'Album de Chicago (L. Eitner, Géricault. An Album of Drawings in the Art Institute of Chicago, Chicago, 1960, p. 32, ill.), traditionnellement daté des années 1813-1814, où le même modèle féminin est repris dans neuf postures différentes (fig. 1). L'un de ces neuf croquis (en bas, à gauche) est pratiquement identique, dans la pose, à la présente esquisse.
La chevelure tripartite, l'épais chignon de cette femme en robe se retrouve encore dans quatre autres dessins de Géricault. Deux de ces dessins, figurent dans un autre album de Géricault qui peut-être daté, lui aussi, des années 1813-1814 (musée du Louvre, RF. 6072, c. 69 et c. 71 ; S. Laveissière,'Album Zoubaloff', dans cat. expo., Géricault, I, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 1991-1992, p. 330). Dans le troisième dessin, à la mine de plomb, la jeune femme est tournée vers la gauche et est assise, vêtue d'une robe longue, son bras est appuyé sur un rocher (Bayonne, musée Bonnat, Inv. 764 r ; G. Bazin, Théodore Géricault. Etude critique, documents et catalogue raisonné, V, Paris, 1992, pp. 128-129, no. 1437, ill.). Dans un quatrième dessin (Paris, collection particulière), cette même femme est représentée en pied, accoudée cette fois-ci à un muret, vêtue d'une longue robe et d'un châle.
A l'évidence, l'ensemble de ces dessins ont été réalisés par Géricault dans le but de faire le tableau d'une femme habillée et coiffée à la dernière mode, probablement une proche de l'artiste ou bien encore d'un membre de sa famille.
Nous remercions Monsieur Bruno Chenique pour son aide à la rédaction de la notice. La feuille sera incluse dans son prochain Catalogue raisonné des dessins inédits de Théodore Géricault.
La chevelure tripartite, l'épais chignon de cette femme en robe se retrouve encore dans quatre autres dessins de Géricault. Deux de ces dessins, figurent dans un autre album de Géricault qui peut-être daté, lui aussi, des années 1813-1814 (musée du Louvre, RF. 6072, c. 69 et c. 71 ; S. Laveissière,'Album Zoubaloff', dans cat. expo., Géricault, I, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 1991-1992, p. 330). Dans le troisième dessin, à la mine de plomb, la jeune femme est tournée vers la gauche et est assise, vêtue d'une robe longue, son bras est appuyé sur un rocher (Bayonne, musée Bonnat, Inv. 764 r ; G. Bazin, Théodore Géricault. Etude critique, documents et catalogue raisonné, V, Paris, 1992, pp. 128-129, no. 1437, ill.). Dans un quatrième dessin (Paris, collection particulière), cette même femme est représentée en pied, accoudée cette fois-ci à un muret, vêtue d'une longue robe et d'un châle.
A l'évidence, l'ensemble de ces dessins ont été réalisés par Géricault dans le but de faire le tableau d'une femme habillée et coiffée à la dernière mode, probablement une proche de l'artiste ou bien encore d'un membre de sa famille.
Nous remercions Monsieur Bruno Chenique pour son aide à la rédaction de la notice. La feuille sera incluse dans son prochain Catalogue raisonné des dessins inédits de Théodore Géricault.