![ORLÉANS, Ferdinand-Philippe d', duc de Chartres puis duc d'Orléans (1810-1842), attribué à. Esai sur le dessin. Iere Edition dédié [sic] a Mr Dupart. Situé "A Paris, au Palais Royal", s.d. [1818].](https://www.christies.com.cn/img/LotImages/2008/PAR/2008_PAR_05513_0114_000(034011).jpg?w=1)
细节
ORLÉANS, Ferdinand-Philippe d', duc de Chartres puis duc d'Orléans (1810-1842), attribué à. Esai sur le dessin. Iere Edition dédié [sic] a Mr Dupart. Situé "A Paris, au Palais Royal", s.d. [1818].
In-folio (365 x 250 mm). Un feuillet de titre, 42 dessins au crayon dont 13 rehaussés aux crayons de couleur et un à l'aquarelle. Trois dessins, plus aboutis et d'une main plus assurée, ont peut-être été réalisés par M. Dupart. Plusieurs dessins sont légendés et certains datés: Église, Voltigeurs vus d'en face (daté 4 février 1818), Grenadiers vus d'en face, Marche de lanciers, Paysage, Ferme (daté 1818), Maison de paysan (daté 1818), Chasse au cerf (daté 1818), Bivouac (daté 1818), Soldats au repos dans les rangs (daté 1818), Sapeur (1818) et Officier de voltigeur (daté 1818). À ces dessins s'ajoutent trois index au crayon au verso de trois dessins. (Quelques rousseurs et mouillures sans gravité dans les marges et petite déchirure à un dessin sans perte.) Broché, couverture brique avec titre manuscrit à l'encre (couverture passée). Provenance: vente de la succession du comte de Paris. Paris, Drouot-Richelieu, 9 novembre 2000.
"[...] JE DESSINE DES MARINS ET DES PETITES TÊTES QUE MES SOEURS ME DEMANDENT [...]."
Fils aîné de Louis-Philippe, le duc de Chartres a huit ans quand il constitue ce premier volume d'un "essai" sur le dessin dédié à M. Dupart son précepteur. Le jeune prince a pris soin d'indiquer sur la couverture qu'"il en paraitra 1 tous les cinq mois". Nous ignorons si les volumes suivants virent le jour, mais l'on sait que Ferdinand-Philippe avait de réels talents de dessinateur. Des années plus tard, il s'essaiera à la gravure et on connaît de lui quelques dizaines d'eaux-fortes et lithographies.
Quelques lettres conservées dans le fonds de la Maison de France aux Archives nationales témoignent du goût du jeune prince pour le dessin et des bonnes relations qu'il entretenait avec son précepteur.
Dans l'une d'elles, Ferdinand-Philippe d'Orléans confie à son père: "comme je sais que rien ne peut vous faire plus plaisir que je sois sage et que je travaille bien, je vous dirai que M. Dupart et moi sommes contents l'un de l'autre. Nous passons les jours sans nous ennuyer, je sais six départements" (Fonds de la Maison de France 300 AP III 51, lettre n° 335, non datée).
Un autre jour (sans date, "le 15 au matin") il écrit à sa mère: "Mon Saint est très avancé, l'ange et Tobie sont esquissés et il ne s'agit plus que de finir. Dimanche si vous êtes de retour après je ferai le portement de croix. Nous passons la soirée dans la salle de jeu [...]. Je dessine des marins et des petites têtes que mes soeurs me demandent, j'ai fait une tête de grenadier relevant son camarade; une de pélerin et une autre d'ange la main sur son coeur [...]". (300 AP III 1, lettre n° 345). Cette lettre est accompagnée, au verso, de quelques lignes de M. Dupart, "directeur du département des garçons", adressées à la reine Marie-Amélie. Dans une autre, non datée, le duc de Chartres rassure sa mère: "[...] soyez sure que je me comporterai bien, et que je serai sage, docile, obéissant, et même le jour de votre arivée [sic] sa [sic] ira mieux que jamais, et que M. Dupart vous dira du bien de moi [...]". En bas de la lettre, M. Dupart a ajouté quelques lignes assurant la reine qu'il "couve des yeux ces aimables enfants". Il ajoute ne pas avoir pas corrigé la lettre mais avoir été très satisfait de la conduite et du travail du jeune prince.
Les dessins soigneusement assemblés par le duc de Chartres représentent, pour la plupart, des soldats (grenadiers, sapeurs, lanciers, etc.) et quelques scènes de bataille. En 1819, le duc de Chartres intègre le collège Henri IV. TRÈS CHARMANT ALBUM DE DESSINS.
In-folio (365 x 250 mm). Un feuillet de titre, 42 dessins au crayon dont 13 rehaussés aux crayons de couleur et un à l'aquarelle. Trois dessins, plus aboutis et d'une main plus assurée, ont peut-être été réalisés par M. Dupart. Plusieurs dessins sont légendés et certains datés: Église, Voltigeurs vus d'en face (daté 4 février 1818), Grenadiers vus d'en face, Marche de lanciers, Paysage, Ferme (daté 1818), Maison de paysan (daté 1818), Chasse au cerf (daté 1818), Bivouac (daté 1818), Soldats au repos dans les rangs (daté 1818), Sapeur (1818) et Officier de voltigeur (daté 1818). À ces dessins s'ajoutent trois index au crayon au verso de trois dessins. (Quelques rousseurs et mouillures sans gravité dans les marges et petite déchirure à un dessin sans perte.) Broché, couverture brique avec titre manuscrit à l'encre (couverture passée). Provenance: vente de la succession du comte de Paris. Paris, Drouot-Richelieu, 9 novembre 2000.
"[...] JE DESSINE DES MARINS ET DES PETITES TÊTES QUE MES SOEURS ME DEMANDENT [...]."
Fils aîné de Louis-Philippe, le duc de Chartres a huit ans quand il constitue ce premier volume d'un "essai" sur le dessin dédié à M. Dupart son précepteur. Le jeune prince a pris soin d'indiquer sur la couverture qu'"il en paraitra 1 tous les cinq mois". Nous ignorons si les volumes suivants virent le jour, mais l'on sait que Ferdinand-Philippe avait de réels talents de dessinateur. Des années plus tard, il s'essaiera à la gravure et on connaît de lui quelques dizaines d'eaux-fortes et lithographies.
Quelques lettres conservées dans le fonds de la Maison de France aux Archives nationales témoignent du goût du jeune prince pour le dessin et des bonnes relations qu'il entretenait avec son précepteur.
Dans l'une d'elles, Ferdinand-Philippe d'Orléans confie à son père: "comme je sais que rien ne peut vous faire plus plaisir que je sois sage et que je travaille bien, je vous dirai que M. Dupart et moi sommes contents l'un de l'autre. Nous passons les jours sans nous ennuyer, je sais six départements" (Fonds de la Maison de France 300 AP III 51, lettre n° 335, non datée).
Un autre jour (sans date, "le 15 au matin") il écrit à sa mère: "Mon Saint est très avancé, l'ange et Tobie sont esquissés et il ne s'agit plus que de finir. Dimanche si vous êtes de retour après je ferai le portement de croix. Nous passons la soirée dans la salle de jeu [...]. Je dessine des marins et des petites têtes que mes soeurs me demandent, j'ai fait une tête de grenadier relevant son camarade; une de pélerin et une autre d'ange la main sur son coeur [...]". (300 AP III 1, lettre n° 345). Cette lettre est accompagnée, au verso, de quelques lignes de M. Dupart, "directeur du département des garçons", adressées à la reine Marie-Amélie. Dans une autre, non datée, le duc de Chartres rassure sa mère: "[...] soyez sure que je me comporterai bien, et que je serai sage, docile, obéissant, et même le jour de votre arivée [sic] sa [sic] ira mieux que jamais, et que M. Dupart vous dira du bien de moi [...]". En bas de la lettre, M. Dupart a ajouté quelques lignes assurant la reine qu'il "couve des yeux ces aimables enfants". Il ajoute ne pas avoir pas corrigé la lettre mais avoir été très satisfait de la conduite et du travail du jeune prince.
Les dessins soigneusement assemblés par le duc de Chartres représentent, pour la plupart, des soldats (grenadiers, sapeurs, lanciers, etc.) et quelques scènes de bataille. En 1819, le duc de Chartres intègre le collège Henri IV. TRÈS CHARMANT ALBUM DE DESSINS.
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SKETCH BOOK ATTRIBUTED TO THE YOUNG FERDINAND PHILIPPE OF ORLÉANS, SON OF KING LOUIS-PHILIPPE.