拍品专文
Cette étude au graphite est à mettre en relation avec un thème cher à Gericault : la Course de chevaux barbes qui occupe l’artiste pendant toute son année italienne en 1817. Plusieurs esquisses peintes et des dizaines de croquis à la plume et encre ou au graphite seront réalisés pour rendre compte de cette tradition romaine qui se déroule sur le Corso romain pendant le Carnaval : les chevaux parcourent la distance qui sépare la place du Peuple de celle du palais de Venise.
Les esquisses peintes sont nombreuses : la plus aboutie et la plus proche du présent dessin est conservée au musée du Louvre (inv. RF 2042 ; G. Bazin, Théodore Géricault. Étude critique, documents et catalogue raisonné , IV, Le voyage en Italien, Paris, 1990, n° 1368 ; P. Grunchec, Tout l’œuvre peint de Gericault, Paris, 1991, n° 115) ; une autre esquisse à l’huile sur papier du J. Paul Getty Museum de Los Angeles, beaucoup plus enlevée, présente également des similitudes (inv. 85.PA.406 ; Bazin, op. cit., n° 1358 ; Grunchec, op. cit., n° 114).
Quelques dessins très comparables à la présente feuille, en terme de composition et de technique utilisée, sont référencés, dont l'un des plus importants, qui traite tous les personnages, conservé au Fogg Art Museums de Cambridge (W. Whitney, Géricault in Italy, Londres, 1997, p. 138, fig. 176) et un second non localisé, qui offre un focus sur le cavalier retenant son cheval exactement dans la même position que le présent dessin (Bazin, op. cit., n° 1351). L’utilisation du graphite, les fines hachures pour marquer les ombres ainsi que la position du cheval et du cavalier sont identiques au présent dessin.
Une lettre d’expertise de Lorenz Eitner datant du 16 octobre 2003 et confirmant l’attribution à Gericault sera remise à l’acquéreur.
Nous remercions Philippe Grunchec d'avoir confirmé l'attribution après examen visuel.
Les esquisses peintes sont nombreuses : la plus aboutie et la plus proche du présent dessin est conservée au musée du Louvre (inv. RF 2042 ; G. Bazin, Théodore Géricault. Étude critique, documents et catalogue raisonné , IV, Le voyage en Italien, Paris, 1990, n° 1368 ; P. Grunchec, Tout l’œuvre peint de Gericault, Paris, 1991, n° 115) ; une autre esquisse à l’huile sur papier du J. Paul Getty Museum de Los Angeles, beaucoup plus enlevée, présente également des similitudes (inv. 85.PA.406 ; Bazin, op. cit., n° 1358 ; Grunchec, op. cit., n° 114).
Quelques dessins très comparables à la présente feuille, en terme de composition et de technique utilisée, sont référencés, dont l'un des plus importants, qui traite tous les personnages, conservé au Fogg Art Museums de Cambridge (W. Whitney, Géricault in Italy, Londres, 1997, p. 138, fig. 176) et un second non localisé, qui offre un focus sur le cavalier retenant son cheval exactement dans la même position que le présent dessin (Bazin, op. cit., n° 1351). L’utilisation du graphite, les fines hachures pour marquer les ombres ainsi que la position du cheval et du cavalier sont identiques au présent dessin.
Une lettre d’expertise de Lorenz Eitner datant du 16 octobre 2003 et confirmant l’attribution à Gericault sera remise à l’acquéreur.
Nous remercions Philippe Grunchec d'avoir confirmé l'attribution après examen visuel.