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Verger avec paysanne
Details
Henry van de Velde (1863-1957)
Verger avec paysanne
signé ‘V.D. VELDE.’ (en bas à gauche)
huile sur toile
67 x 92.2 cm.
Peint à Wechelderzande en 1888
signed 'V.D. VELDE.' (lower left)
oil on canvas
26 ½ x 36 ¼ in.
Painted in Wechelderzande in 1888
Verger avec paysanne
signé ‘V.D. VELDE.’ (en bas à gauche)
huile sur toile
67 x 92.2 cm.
Peint à Wechelderzande en 1888
signed 'V.D. VELDE.' (lower left)
oil on canvas
26 ½ x 36 ¼ in.
Painted in Wechelderzande in 1888
Provenance
Adrien-Joseph Heymans, Kalmthout (probablement acquis auprès de l'artiste).
Alfred Heymans, Bruxelles (par descendance et au moins jusqu'en 1928).
Madame Alfred Heymans, Bruxelles (par succession).
Fenestre, Bruxelles (de 1958 à 1960).
Galerie de l'Institut, Paris.
Galerie Jean-Claude et Jacques Bellier, Paris.
Sam Josefowitz, Pully (acquis auprès de celle-ci le 14 juillet 1961).
Puis par descendance aux propriétaires actuels.
Alfred Heymans, Bruxelles (par descendance et au moins jusqu'en 1928).
Madame Alfred Heymans, Bruxelles (par succession).
Fenestre, Bruxelles (de 1958 à 1960).
Galerie de l'Institut, Paris.
Galerie Jean-Claude et Jacques Bellier, Paris.
Sam Josefowitz, Pully (acquis auprès de celle-ci le 14 juillet 1961).
Puis par descendance aux propriétaires actuels.
Literature
A. M. Hammacher, Le Monde de Henry van de Velde, Anvers et Paris, 1967, p. 328, no. 14bis (titré 'Paysanne dans un verger').
J. Sutter, Les Néo-Impressionnistes, Neuchâtel, 1970, p. 187 (illustré en couleurs; titré 'Femme dans un verger').
S. M. Canning, 'The Symbolist Landscapes of Henry van de Velde', in Art Journal, été 1985, p. 133 (illustré, fig. 4; titré 'Peasant in the Orchard').
M. Palmer, D'Ensor à Magritte, Bruxelles, 1998, p. 228, no. 68 (illustré en couleurs, p. 68; titré 'Femme dans un verger').
R. Dillen, Henry van de Velde en de Kempen, Lille, 2013, p. 42.
C. Homburg, Neo-Impressionism and the Dream of Realities, Painting, Poetry, Music, cat. exp., The Phillips Collection, Washington, D. C., 2014-15, p. 134, fig. 96 (illustré en couleurs; titré 'Peasant Woman in an Orchard').
X. Tricot, Henry van de Velde, Catalogue raisonné des peintures et des œuvres sur papier, Bruxelles, 2021, p. 322-323, no. 42 (illustré en couleurs).
J. Sutter, Les Néo-Impressionnistes, Neuchâtel, 1970, p. 187 (illustré en couleurs; titré 'Femme dans un verger').
S. M. Canning, 'The Symbolist Landscapes of Henry van de Velde', in Art Journal, été 1985, p. 133 (illustré, fig. 4; titré 'Peasant in the Orchard').
M. Palmer, D'Ensor à Magritte, Bruxelles, 1998, p. 228, no. 68 (illustré en couleurs, p. 68; titré 'Femme dans un verger').
R. Dillen, Henry van de Velde en de Kempen, Lille, 2013, p. 42.
C. Homburg, Neo-Impressionism and the Dream of Realities, Painting, Poetry, Music, cat. exp., The Phillips Collection, Washington, D. C., 2014-15, p. 134, fig. 96 (illustré en couleurs; titré 'Peasant Woman in an Orchard').
X. Tricot, Henry van de Velde, Catalogue raisonné des peintures et des œuvres sur papier, Bruxelles, 2021, p. 322-323, no. 42 (illustré en couleurs).
Exhibited
Bruxelles, Musée des Beaux-Arts, VIème exposition des Vingt, février-mars 1889, no. 2 ou 3 (titré 'Soleil d'avril' ou 'Soleil (matin)').
Anvers, Koninklijk Musum voor Schone Kunsten, Kunst van Heden, 1928, no. 46/IV ou 231 (titré 'Wechelderzande').
Paris, Galerie Bellier, Les Néo-Impressionnistes, juin-juillet 1961, p. 17, no. 41 (illustré, p. 16; titré 'Paysanne dans un verger').
Dallas, Museum of Fine Arts, The Outline and the Dot, Two Aspects of Post-Impressionism, mars 1962, no. 38; titré 'Paysanne dans un verger').
New York, Hirschl & Adler Galleries, Inc., Exhibition of Pointillist Paintings, novembre 1962-décembre 1963, no. 52; titré 'Paysanne dans un verger').
La Haye, Gemeentemuseum, Licht door kleur, Nederlandse luministen, décembre 1976-février 1977, p. 39, no. 95 (titré 'Vrouw in boomgaard').
Anvers, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten et Otterlo, Rijksmuseum Kröller-Müller, Henry van de Velde, Schilderijen en tekeningen, décembre 1987-mars 1988, p. 142-144, no. 21 (illustré en couleurs, p. 143; titré 'Paysanne dans un verger').
Amsterdam, Rijksmuseum Vincent Van Gogh, Neo-Impressionisten, Seurat tot Struycken, mai-août 1988, p. 122, no. 54 (illustré en couleurs; titré 'Boerin een boomgaard').
Washington, D. C., The Phillips Collection, Neo-Impressionism and the Dream of Realities, Painting, Poetry, Music, septembre 2014-janvier 2015, p. 134 et 180, no. 96 (illustré en couleurs, p. 133).
Anvers, Koninklijk Musum voor Schone Kunsten, Kunst van Heden, 1928, no. 46/IV ou 231 (titré 'Wechelderzande').
Paris, Galerie Bellier, Les Néo-Impressionnistes, juin-juillet 1961, p. 17, no. 41 (illustré, p. 16; titré 'Paysanne dans un verger').
Dallas, Museum of Fine Arts, The Outline and the Dot, Two Aspects of Post-Impressionism, mars 1962, no. 38; titré 'Paysanne dans un verger').
New York, Hirschl & Adler Galleries, Inc., Exhibition of Pointillist Paintings, novembre 1962-décembre 1963, no. 52; titré 'Paysanne dans un verger').
La Haye, Gemeentemuseum, Licht door kleur, Nederlandse luministen, décembre 1976-février 1977, p. 39, no. 95 (titré 'Vrouw in boomgaard').
Anvers, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten et Otterlo, Rijksmuseum Kröller-Müller, Henry van de Velde, Schilderijen en tekeningen, décembre 1987-mars 1988, p. 142-144, no. 21 (illustré en couleurs, p. 143; titré 'Paysanne dans un verger').
Amsterdam, Rijksmuseum Vincent Van Gogh, Neo-Impressionisten, Seurat tot Struycken, mai-août 1988, p. 122, no. 54 (illustré en couleurs; titré 'Boerin een boomgaard').
Washington, D. C., The Phillips Collection, Neo-Impressionism and the Dream of Realities, Painting, Poetry, Music, septembre 2014-janvier 2015, p. 134 et 180, no. 96 (illustré en couleurs, p. 133).
Further details
« A. J. Heymans, le plus grand des peintres de l’école de Wechelderzande tant par le talent que par le caractère, souriait avec bienveillance de me voir vêtu du sarrau bleu et chaussé de sabots. […] Il n’en manifestait pas moins un vif intérêt pour mes études et mes progrès au point que, spontanément, il me signala en 1886 à Octave Maus, le secrétaire du Cercle des XX. »
H. Van de Velde, Récit de ma vie, Anvers-Bruxelles-Paris-Berlin, 1863-1900, Bruxelles-Paris, 1992, p. 91.
Emblématique du style adopté par van de Velde au tournant des années 1880-90, la présente œuvre n’en est pas pour autant rare. Davantage connu pour son activé architecturale et dans les arts décoratif, en tant que pionnier de l’Art Nouveau, le belge Henry van de Velde fut par ailleurs l’un des artiste pointilliste les plus en vogue vers 1890. Il joua en effet un rôle primordial dans le développement du courant Néo-Impressionniste en Belgique, au Pays-Bas et en Allemagne. Né à Anvers en 1863 Henry van de Velde se forme à l’Académie de cette même ville, avant de passer quelques mois à Paris. «De 1886 à 1890 il […] fit de plus longs séjours, dans un demi-isolement, à Wechelderzande, le Barbizon belge, où peignaient Heymans [le premier propriétaire du présent tableau] et d’autres peintres. Ses préoccupations étaient celles de l’école locale : des sujets paysans, les sentiment social s’y rattachant, des paysages ruraux, et de la peinture aux tons agressifs» (J. Sutter, Les Néo-Impressionnistes, Neuchâtel, 1970, p. 186). Entre 1887 et 1888, van de Velde fait de rapides progrès ; aux touches impressionnistes, rapides, directionnelles, succèdent maintenant de petits points.
Le présent Verger avec paysanne est donc un parfait exemple du style pictural alors pratiqué par van de Velde, inspiré de Pissarro et de Seurat et lui aussi marqué par la vision de La Grande Jatte que Seurat exposa au XX à Bruxelles en février 1887.
À peine deux ans après cette révélation artistique, van de Velde expose la présente toile lors de la Sixième exposition des Vingt, de février à mars 1889 (titré ‹Soleil d›avril› ou ‹Soleil (matin)›). van de Velde recouvre ici une première composition «impressionniste» d’une pluie de couleurs qui transforment nos premiers repères visuels en un papillonnement lumineux. van de Velde se fait, dans Récit de ma vie, l’écho de ces recherches : «Je crois bien ne m’être pas trompé en affirmant dans une étude que je consacrai plus tard à A. J. Heymans qu’il fut le premier […] à avoir été frappé par le miracle de la lumière absorbant en elle les êtres et les choses au point qu’ils s’associent et se fondent les uns dans les autres.».
«Les contrastes de couleurs encore hésitants des paysages du même été sont maintenant pleinement développés dans les couleurs complémentaires bleu-orange, rouge-vert et jaune-violet. van de Velde utilise également le ‘point’ pointilliste pour représenter la paysanne travaillant dans un champ dans le plan moyen. Elle porte la jupe bleue, le tablier et le bonnet blancs traditionnels de la paysanne flamande. Contrairement aux peintres réalistes français qui utilisaient des détails descriptifs pour souligner les aspects anecdotiques de la vie paysanne, la paysanne de van de Velde est une figure universelle. Elle se penche pour travailler la terre, représentant ainsi tous les paysans. Figée dans le tourbillon des nuages du ciel et encadrée par le village et le clocher de l›église à l›arrière-plan, elle est une forme intemporelle, son corps étant le pendant visuel et idéaliste des éléments changeants de la nature qui l›entourent (Henry van de Velde, Schilderijen en tekeningen, cat. exp., Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, Anvers et Rijksmuseum Kröller-Müller, Otterlo, 1987-88, p. 142-144).
"A. J. Heymans, the greatest of the Wechelderzande school painters in both talent and character, smiled kindly at seeing me dressed in a blue smock and wooden clogs. [...] Nevertheless, he showed a keen interest in my studies and progress, to the extent that, spontaneously, he recommended me to Octave Maus, the secretary of Les XX."
H. Van de Velde, Récit de ma vie, Anvers-Bruxelles-Paris-Berlin, 1863-1900, Brussels-Paris, 1992, p. 91.
Better known for his architectural work and contributions to the decorative arts as a pioneer of Art Nouveau, the Belgian artist Henry van de Velde was also among the most prominent pointillist artists circa 1890. He played a crucial role in the development of the Neo-Impressionist movement, particularly in Belgium, the Netherlands, and Germany. Born in Antwerp in 1863, Henry van de Velde studied at the Academy of Fine Arts in Antwerp before spending a few months in Paris.
“From 1886 to 1890, he spent […] longer periods, in semi-isolation, in Wechelderzande, the Belgian Barbizon, where Heymans (the first owner of the present painting) and other artists painted. His concerns were those of the local school: peasant subjects, the social aspects attached to them, rural landscapes, and painting with aggressive tones” (J. Sutter, Les Néo-Impressionnistes, Neuchâtel, 1970, p. 186). Between 1887 and 1888, van de Velde made rapid progress; he transitioned from impressionistic, rapid, directional brushwork to using small dots. Therefore, the present Verger avec paysanne is a perfect example of the painting style practiced by van de Velde at the time, inspired by Pissarro and Seurat and influenced by Seurat’s La Grande Jatte which was exhibited at Les XX in Brussels in February 1887.
Just two years after this artistic revelation, van de Velde exhibited the present canvas at the Sixth Exhibition of Les XX, held from February to March 1889 (titled Soleil d’avril or ‘Soleil (matin)). In this work, van de Velde covers a preexisting “ impressionist” composition with a cascade of colors that transform our initial visual references into a luminous flickering. In his Récit de ma vie van de Velde echoes these explorations: “I believe I did not make a mistake in affirming in a later study dedicated to A. J. Heymans that he was the first […] to be struck by the miracle of light absorbing beings and things to the extent that they associate and merge with each other.”
“The still hesitant color contrasts of landscapes from the same summer are now fully developed in complementary colors: blue-orange, red-green, and yellow-violet. van de Velde also uses the pointillist touch to depict the peasant woman working in a field in the middle ground. She wears the traditional Flemish peasant attire of a blue skirt, white apron, and bonnet. Unlike French realist painters who used descriptive details to emphasize the anecdotal aspects of peasant life, van de Velde’s peasant is a universal figure. She bends over to work the soil, representing all peasants. Frozen in the swirl of the sky’s clouds and framed by the village and church steeple in the background, she is a timeless form, her body serving as the visual and idealistic counterpart to the changing elements of nature that surround her” (Henry van de Velde, Schilderijen en tekeningen, exh. cat., Royal Museum of Fine Arts, Antwerp, and Kröller-Müller Museum, Otterlo, 1987-88, p. 142-144).
H. Van de Velde, Récit de ma vie, Anvers-Bruxelles-Paris-Berlin, 1863-1900, Bruxelles-Paris, 1992, p. 91.
Emblématique du style adopté par van de Velde au tournant des années 1880-90, la présente œuvre n’en est pas pour autant rare. Davantage connu pour son activé architecturale et dans les arts décoratif, en tant que pionnier de l’Art Nouveau, le belge Henry van de Velde fut par ailleurs l’un des artiste pointilliste les plus en vogue vers 1890. Il joua en effet un rôle primordial dans le développement du courant Néo-Impressionniste en Belgique, au Pays-Bas et en Allemagne. Né à Anvers en 1863 Henry van de Velde se forme à l’Académie de cette même ville, avant de passer quelques mois à Paris. «De 1886 à 1890 il […] fit de plus longs séjours, dans un demi-isolement, à Wechelderzande, le Barbizon belge, où peignaient Heymans [le premier propriétaire du présent tableau] et d’autres peintres. Ses préoccupations étaient celles de l’école locale : des sujets paysans, les sentiment social s’y rattachant, des paysages ruraux, et de la peinture aux tons agressifs» (J. Sutter, Les Néo-Impressionnistes, Neuchâtel, 1970, p. 186). Entre 1887 et 1888, van de Velde fait de rapides progrès ; aux touches impressionnistes, rapides, directionnelles, succèdent maintenant de petits points.
Le présent Verger avec paysanne est donc un parfait exemple du style pictural alors pratiqué par van de Velde, inspiré de Pissarro et de Seurat et lui aussi marqué par la vision de La Grande Jatte que Seurat exposa au XX à Bruxelles en février 1887.
À peine deux ans après cette révélation artistique, van de Velde expose la présente toile lors de la Sixième exposition des Vingt, de février à mars 1889 (titré ‹Soleil d›avril› ou ‹Soleil (matin)›). van de Velde recouvre ici une première composition «impressionniste» d’une pluie de couleurs qui transforment nos premiers repères visuels en un papillonnement lumineux. van de Velde se fait, dans Récit de ma vie, l’écho de ces recherches : «Je crois bien ne m’être pas trompé en affirmant dans une étude que je consacrai plus tard à A. J. Heymans qu’il fut le premier […] à avoir été frappé par le miracle de la lumière absorbant en elle les êtres et les choses au point qu’ils s’associent et se fondent les uns dans les autres.».
«Les contrastes de couleurs encore hésitants des paysages du même été sont maintenant pleinement développés dans les couleurs complémentaires bleu-orange, rouge-vert et jaune-violet. van de Velde utilise également le ‘point’ pointilliste pour représenter la paysanne travaillant dans un champ dans le plan moyen. Elle porte la jupe bleue, le tablier et le bonnet blancs traditionnels de la paysanne flamande. Contrairement aux peintres réalistes français qui utilisaient des détails descriptifs pour souligner les aspects anecdotiques de la vie paysanne, la paysanne de van de Velde est une figure universelle. Elle se penche pour travailler la terre, représentant ainsi tous les paysans. Figée dans le tourbillon des nuages du ciel et encadrée par le village et le clocher de l›église à l›arrière-plan, elle est une forme intemporelle, son corps étant le pendant visuel et idéaliste des éléments changeants de la nature qui l›entourent (Henry van de Velde, Schilderijen en tekeningen, cat. exp., Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, Anvers et Rijksmuseum Kröller-Müller, Otterlo, 1987-88, p. 142-144).
"A. J. Heymans, the greatest of the Wechelderzande school painters in both talent and character, smiled kindly at seeing me dressed in a blue smock and wooden clogs. [...] Nevertheless, he showed a keen interest in my studies and progress, to the extent that, spontaneously, he recommended me to Octave Maus, the secretary of Les XX."
H. Van de Velde, Récit de ma vie, Anvers-Bruxelles-Paris-Berlin, 1863-1900, Brussels-Paris, 1992, p. 91.
Better known for his architectural work and contributions to the decorative arts as a pioneer of Art Nouveau, the Belgian artist Henry van de Velde was also among the most prominent pointillist artists circa 1890. He played a crucial role in the development of the Neo-Impressionist movement, particularly in Belgium, the Netherlands, and Germany. Born in Antwerp in 1863, Henry van de Velde studied at the Academy of Fine Arts in Antwerp before spending a few months in Paris.
“From 1886 to 1890, he spent […] longer periods, in semi-isolation, in Wechelderzande, the Belgian Barbizon, where Heymans (the first owner of the present painting) and other artists painted. His concerns were those of the local school: peasant subjects, the social aspects attached to them, rural landscapes, and painting with aggressive tones” (J. Sutter, Les Néo-Impressionnistes, Neuchâtel, 1970, p. 186). Between 1887 and 1888, van de Velde made rapid progress; he transitioned from impressionistic, rapid, directional brushwork to using small dots. Therefore, the present Verger avec paysanne is a perfect example of the painting style practiced by van de Velde at the time, inspired by Pissarro and Seurat and influenced by Seurat’s La Grande Jatte which was exhibited at Les XX in Brussels in February 1887.
Just two years after this artistic revelation, van de Velde exhibited the present canvas at the Sixth Exhibition of Les XX, held from February to March 1889 (titled Soleil d’avril or ‘Soleil (matin)). In this work, van de Velde covers a preexisting “ impressionist” composition with a cascade of colors that transform our initial visual references into a luminous flickering. In his Récit de ma vie van de Velde echoes these explorations: “I believe I did not make a mistake in affirming in a later study dedicated to A. J. Heymans that he was the first […] to be struck by the miracle of light absorbing beings and things to the extent that they associate and merge with each other.”
“The still hesitant color contrasts of landscapes from the same summer are now fully developed in complementary colors: blue-orange, red-green, and yellow-violet. van de Velde also uses the pointillist touch to depict the peasant woman working in a field in the middle ground. She wears the traditional Flemish peasant attire of a blue skirt, white apron, and bonnet. Unlike French realist painters who used descriptive details to emphasize the anecdotal aspects of peasant life, van de Velde’s peasant is a universal figure. She bends over to work the soil, representing all peasants. Frozen in the swirl of the sky’s clouds and framed by the village and church steeple in the background, she is a timeless form, her body serving as the visual and idealistic counterpart to the changing elements of nature that surround her” (Henry van de Velde, Schilderijen en tekeningen, exh. cat., Royal Museum of Fine Arts, Antwerp, and Kröller-Müller Museum, Otterlo, 1987-88, p. 142-144).